Abilus effectue un travail de recherche musicale en évoluant dans un cadre esthétique extrêmement riche et précis: La chanson équatorienne.

 

On connait le fado, le flamenco, la trova
cubaine, la bossa brésilienne, le tango argentin,
on connait moins la chanson équatorienne et pourtant…

Amours déçus, passions déchirantes contrastent et se mêlent à la revendication sociale
et ethnique, à la poésie désuète pleine de candeur des « petites » gens ; le tout jeté sur
des rythmes tantôt envoutants, tantôt endiablés, surprenants toujours, pour l’oreille
occidentale.

Abilus interprète ce répertoire méconnu en Europe et y pose délicatement sa
« patte » artistique.

Récemment mis en scène par Marcela Bernardo (auteur, comédienne et chanteuse
argentine), le spectacle « Malaya vida » est construit comme un « bout de chemin » à
faire ensemble dans les rues de Quito et parfois en el campo plus retiré. Les
atmosphères changent au gré des chansons, le lien est parfois ténu entre les artistes
eux-mêmes, les tragédies de la vie comme les bonheurs fugaces se succèdent et
s’expriment sur la scène par la voix parlée, chuchotée, les regards appuyés, les
complicités corporelles.